[Sans titre]

Lundi 26 juillet 2010 à 16:15

http://purple-advisory.cowblog.fr/images/vavatar.pngC'est bon, elle se lance. La pente est tout de même assez rude, il lui faut descendre en travers pour ne pas perdre l'équilibre mais, même ainsi, c'était bien loin d'être une partie de plaisir. Qu'à cela ne tienne : il faut bien qu'elle aille voir ce qui se passe plus bas.

La mousse sombre et tiède a beau être confortable pour ses petites ballerines, elle n'en devient pas moins terriblement lisse et glissante, dénuée du moindre appui. Quitter cette colline se révèle finalement être un sacré défi.

On peut penser que descendre en courant ou sur les genoux est un bien meilleur pari, mais la petite fille, elle, est une lady. Il est donc hors de question qu'elle ne conserve pas sa démarche de demoiselle élégante.

Seulement, dans cette descente, même en prenant toutes ses précautions, l'élégante démarche de jeune demoiselle se retrouve bien mise à mal... Cette mousse auparavant si amicale se fait terrible ennemie dans de telles circonstances, et voici la petite fille à maudire la plante alors qu'elle progressait lentement, pas après pas, manquant plusieurs fois de tomber dans ce qui semble pour l'instant le vide... Tout est tellement noir par ici.


D'DDIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNNNNNGG


La petite fille se redresse d'un coup, les yeux écarquillés, comme si elle venait de prendre un grand coup sur la tête.


D'DIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNNNNNGG


Le bruit ne s'arrête pas, c'est assourdissant. Privée de ses sens tant elle a été sonnée, son pied glisse de son maigre appui et elle s'écroule au sol, glissant le long de la pente. Adieu le gracieux maintien d'une demoiselle... Mais elle se crispe surtout, le son qui la transperce de toute part continue, encore et encore, de retentir. Il semble venir de loin, il semble pouvoir anéantir toute vie d'ici de sa simple résonance.

La petite fille se demande dans ses pensées brouillées si elle ne va pas mourir comme cela, s'il s'agit de la raison pour laquelle elle n'a rencontrée personne et que tout est si sombre : tout a-t-il été anéanti par ce bruit qui sonne en maître des lieux ?



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Après une dizaine d'autres coups, le son s'arrête, ou plutôt se fige dans l'air et disparaît peu à peu. Presque évanouie, elle cherche des repères à tâtons, toujours la même mousse au sol, mais... Elle est contre se sol ?

Recouvrant la vue, elle se relève en un sursaut : la voilà au pied de cette colline imposante... Elle a finalement glissé tout le long. Mais comptait-elle réellement descendre tout ceci à pied ? Vu d'ici, il est même impensable de remonter en sens inverse.

La petite fille tourne aussitôt la tête en tout sens : quelqu'un l'a-t-il vue ? Ah, elle mourrait de honte si c'était le cas ! Mais elle constate sur elle-même qu'elle ne s'est pas même salie et qu'elle n'a aucune éraflure... C'est déjà cela de gagné.

Seulement même au pied de cette gigantesque colline, il n'y avait toujours personne... Mais l'hypothèse du bruit la fait rudement réfléchir... D'ailleurs, finalement, cela ressemblait fort à la sonnerie d'une horloge... Une sonnerie très puissante. D'où a-t-elle bien pu provenir ?

On peut mieux regarder le paysage d'ici, tout semble s'auto-éclairer d'une sombre lumière, mais il est à présent possible de distinguer le paysage : la mousse paraît toujours régner sur le sol, mais la petite fille peut discerner les contours de bâtiments dans le non-loin. Peut-être est-elle sur le point d'enfin parvenir à trouver des gens, et donc des réponses !

Prenant l'air de rien, et surtout pas d'une fille qui venait de glisser à même le sol sur plus d'une centaine de mètres, la voilà qui se dirige à pas curieux vers cette nouvelle destination, les nerfs en pelote d'avoir été tant malmenés depuis son réveil.

Lundi 19 juillet 2010 à 13:23



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http://purple-advisory.cowblog.fr/images/Sanstitre.pngEt elle pourrait voir sa vie défiler devant ses yeux, en se plongeant toute entière dans le mouvement sinistre de ces aiguilles d'acier. Elle pourrait, si seulement elle était capable de se souvenir de cette vie. Mais dans ce silence mémoriel, elle ne voyait que du vide. Une étendue inexistante. C'est tout ce qu'elle voyait dans cet immense cadran qui la narguait de toute son immensité alors que sa pâle image se reflétait en son centre. Elle s'approcha, d'un petit pas, et avança le bout de ses doigts fins jusqu'à ce spectre, ce clone tordu. Elle effleura son propre visage, comme si elle se découvrait pour la première fois. C'était à elle, ces jolis cheveux blancs ? C'était à elle, ces brillants yeux rouges ? Elle porta son autre main à son propre visage, celui qui était réel, pour s'en assurer, pour toucher sa chaire glacée. Et puis, l'heure arriva.


Les aiguilles, dans leur mécanisme infatigable, leur faim insatiable, dévorèrent les dernières minutes, les dernières secondes. Il lui avait pourtant semblé qu'elles étaient encore au début de leur folle course infinie. Pourtant, les voilà déjà à la fin, prêtes à recommencer. Dans un rugissement inhumain, elles annoncèrent dans un crissement effroyable de cloches invisibles l'arrivée de ce qui semblait être Minuit. Elles pointaient le douze d'un doigt de métal cinglant. Le bruit discordant qui émanait dès lors du clocher s'amplifia de plus en plus, jusqu'à ce que le son du carillon diabolique semble tordre de sa puissance l'air ambiant.


Il ne semblait pas. Autour d'elle, tout semblait onduler dans une danse psychédélique et chaotique. Autour d'elle, tout semblait progressivement se désagréger. Silencieusement, comme un fantôme qui s'éclipse doucement, l'escalier illogique qu'elle venait d'utiliser tomber lentement en poussière, se perdant progressivement dans ce vide abyssal. Silencieusement, accompagné du bruit du Minuit sonnant, le clocher se tordait également et s'écroulait de toute sa grandeur, tombant lui aussi dans les ténèbres qui engloutissaient tout ce qui tombait dans leur gueule béante. Ténèbres cannibales qui semblaient même se dévorer eux-mêmes dans cette mascarade obscure. Seule subsistait la marche sur laquelle la demoiselle était encore.


Elle regarda vivement autour d'elle, vérifiant si le paysage avait désormais changé. À part le vide qui se faisait désormais plus important, l'inexistant restait comme il était. À part le silence qui prenait de nouveau ce qui lui revenait de droit, le néant persistait. Puis, une force invisible sembla la pousser. Elle chuta. Elle sombra elle aussi dans le vide. Elle se débattait, affolée, alors que ses yeux humides de larmes de terreur se perdaient dans la contemplation de cette noirceur étouffante. Le Temps sembla se décliner en une odieuse éternité tant la chute sembla longue. Et elle tomba sur le sol, aussi doucement que si la chute n'avait jamais été réelle.


Au départ, il lui sembla se trouver encore une fois sur une surface invisible. Toutefois, en y regardant de plus près, elle constata que la réalité qui se trouvait sous ses pieds était déformé par une matière de verre. Elle se trouvait sur un gigantesque sol transparent qui rendait l'infinité d'ombres qui grouillaient encore en bas bien plus biscornues qu'elles ne l'étaient déjà.


Agenouillée sur cette glace frigorifiée, les yeux rivés sur le spectacle invisible qui se déroulait sous ses yeux, l'Inexistant décida de lui offrir une nouvelle distraction. Les ténèbres s'accordèrent dans une sublime danse afin de lui permettre d'admirer un spectacle. Le spectacle d'une vie. Comme dans un vieux film en noir et blanc, elle voyait, déformée par le verre, une ville prendre vie. Immeubles, clochers, et des passants. Elle se voyait avancer, s'enfonçant un peu plus dans les rues. Jusqu'à tomber nez-à-nez avec une autre personne. Une personne ? Une masse d'ombre déformée. Seuls ses yeux bleus étaient visibles au milieu de cette noirceur.


Dans un ricanement sournois, le verre se brisa, seule protection face au vide, et elle chuta de nouveau. Elle plongea dans l'image qui s'étendait sous elle, l'éclaboussa de sa présence, l'effaça dans une ondulation aquatique.


Et de nouveau, elle nageait dans le vide.

Vendredi 9 juillet 2010 à 15:08

http://purple-advisory.cowblog.fr/images/vavatar.pngSe sentir porté comme sur un océan de miel, avec la sensation d'un petit goût sucré, se laisser dériver dans le silence ambiant, ne pas le briser, se prélasser dans ce silence réconfortant, réchauffant comme un soleil. Une sensation de douceur infinie, tout était si soudainement agréable, il y a-t-il eu une vie avant ceci ? Et qu'est-ce, à présent ? Tout est si calme, si paisible. On pourrait facilement imaginer le gazouillis des oisillons au loin, sentir passer le vol d'adorables papillons multicolores, l'imaginaire nous ferait découvrir toute une nature luxuriante et gorgée de vie, des champs pleins de sucreries, et nous au milieu, nageant dans un bonheur couleur d'ambre, un miel délicieux qu'on aimerait bien goûter...

Si seulement nous pouvions ouvrir nos yeux sur ce paysage...

Tout à coup, un bruit ? Comme des pas... Sentir la peur et vouloir s'enfuir. Le tendre miel qui était notre ami devient à présent redoutable piège, ne voulant plus lâcher prise. Le bruit se rapproche, se débattre pour se cacher mais s'enfoncer  toujours plus dans le miel amoureusement tiède, sentir sa respiration coupée et...

La petite fille se relève subitement, le souffle court, au beau milieu d'un vaste champ de nuit.

  
 
Un rêve ?



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Elle referme ses yeux émeraude, encore bien lourds, puis se les frotte en soupirant. Pourquoi a-t-il fallu qu'on lui gâche son bonheur., qu'a-t-il bien pu se passer pour la terroriser à ce point ? Elle aurait tellement voulu voir ce monde merveilleux qui semblait l'entourer, elle a l'impression qu'il vient de lui être sauvagement volé, et en parlant de voir... Elle rouvre lentement ses yeux, chacun à leur tour, puis se fige. Depuis quand est-elle ici ?

Autour d'elle, tout était noir, le ciel n'avait pas d'étoiles, le sol n'avait pas de pierres. Une mousse épaisse, sur laquelle elle vient de se reposer, semble régner sur toute la terre. Il n'y a pas l'air d'y avoir de chemin, pas vraiment de lumière si ce n'est l'éclairage taminé bleuâtre ambiant qui ne semble pas avoir de source...

La jeune fille repose sa main au sol. L'air est un peu sucré, la mousse noire est douce, tiède et confortable. Cet endroit inconnu est obscur mais au moins a-t-il la qualité d'être plutôt accueillant. La petite peur de l'adolescente retombe rapidement, mais les interrogations demeurent.

Elle se relève. Passant son avant-bras sur son front, regardant au loin, elle se demande :
"Comment suis-je arrivée ici ?" et surtout "Qu'est-ce que je pouvais bien faire avant ?"

A-t-elle vécu, vient-elle d'apparaître ? Pourquoi vit-elle actuellement ? Elle se retourne en tout sens sans pour autant trouver le moindre indice. Elle n'a plus le moindre souvenir, elle se gratte la tête, puis se frappe le front, mais rien ne revient, tout reste caché, tout demeure néant. alors que tout lui semble pourtant si près, si simple, si accessible... Quelle est donc cette barrière de verre qui protège ainsi ses propres souvenirs ? Et que va-t-elle faire à présent ? Se retrouver ainsi dans le flou commence à l'énerver. Les réponses refusent de se présenter ? Qu'à cela ne tienne. Elle restera plantée là jusqu'à ce que cela vienne, c'est tout.

Elle s'assit à nouveau et croise ses bras d'impatience. La sombre mousse est toujours aussi tiède, les conditions climatiques semblent idéales au développement de la vie, alors pourquoi la jeune fille se retrouve-t-elle aussi ...seule ?

Ce sont des secondes, puis des minutes qui passent. Elle se tient d'abord immobile, fait la moue. Elle ne bougera pas tant qu'elle ne saura pas ! Mais au fur et à mesure que le temps court, sa détermination va décrescendo. Elle est secouée de petits TOCS, son regard d'abord fixe se met à aller de point en point dans l'infinie obscurité environnante, les soupirs sont de moins en moins espacés. Elle penche la tête, ses cheveux lui tombent devant le visage et la chatouillent, elle éternue. Tiens, un éternuement silencieux ? Est-ce que la notion de bruit est inconnue à ce monde ?

L'adolescente voit sa curiosité piquée. Ce monde est bien étrange, il n'a rien à voir avec celui de son rêve, elle est au moins sûre grâce à lui que le bruit existe. Elle repense alors à ce rêve. Le bruit qu'elle avait entendu... Il était terrifiant. Comme des pas, mais en différent. Alors d'autres gens existaient bel et bien ? Elle sait qu'il est impossible qu'elle invente elle-même des choses qui n'existent pas. Et ces choses, elle les trouvera. Mais que fait-elle donc là à attendre ? Il n'y a rien sur cette colline que cette mousse noire !

Finalement, lorsqu'elle n'en peut déjà plus, elle se lève. N'y a-t-il donc vraiment personne dans le coin?! S'il doit se trouver quelqu'un, c'est elle qui le découvrira, et quand ce moment arrivera, elle lui fera bien cracher le morceau ! Elle veut SAVOIR !

La jeune fille relève la tête, tourne telle un périscope, se fixe une direction et entreprend, le regard plein de conviction, de descendre la colline toujours tout droit, il est impossible qu'elle ne finisse pas par trouver quelque chose à moment donné.

Dimanche 4 juillet 2010 à 20:31


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http://purple-advisory.cowblog.fr/images/Sanstitre.pngSes paupières. Elles étaient lourdes. Lourdement abattues sur ses yeux. Lourdement abattues sur sa vision. Lourdement abattues sur son subconscient. Tout ce qui était visible et palpable était pour le moment invisible et intouchable. Paupières closes sur regard carmin, il n'y avait que du noir. Douloureuses, tremblantes, elle hésita plusieurs fois à les ouvrir. Elle essaya. Elle essaya d'essayer même. Elle se ravisa. Et puis elle recommença, sans plus de succès. Aucune notion de temps, aucune perception des mouvements de la vie dans cet univers de charbon. Elle ne sentait ni son corps, ni son esprit, engourdis dans un néant insondable. Son cerveau grésillait de messages incompréhensibles qui se mêlaient en une toile neurologique indigeste. Son cœur battait, probablement. Sûrement. Sinon, elle serait morte. Morte ? C'était peut-être le cas, après tout. Mais non, elle sentait ses étranges battements irréguliers qui venaient frapper sa poitrine. Alors quoi ? Elle pouvait bien ouvrir les yeux. Un pincement. Elle entrouvre ses lèvres dans un gémissement silencieux, invisible et inaudible et, dans une décharge électrique d'actions chuchotées, elle ouvre grand ses yeux sanglants.

 

Elle pensait pouvoir distinguer de la lumière qui l'éblouirait et lui déchirerait les yeux d'une douleur clinquante. Elle pensait pouvoir distinguer l'étincelle d'une vie bienfaitrice qui allait l'accueillir de toute sa blancheur, elle qui sortait d'un sombre vide ténébreux. Mais non. Elle avait beau plisser ses yeux pour tenter de distinguer quelque chose. Mais non. Elle avait beau forcer un peu plus, toujours un peu plus. Mais non. Elle quittait un néant pour se retrouver dans un autre. Autour d'elle, juste un vaste océan d'encre. Il semblait tout avaler. Elle tenta d'ouvrir la bouche, de crier quelque chose. Elle le faisait, elle le savait. Pourtant, elle n'entendait rien. Juste le silence. Le silence qui étouffait et dévorait le moindre petit son. Elle essaya de courir. Elle y arrivait, elle avançait. Pourtant, tout restait identique. Comme si elle restait sur place. Ou comme si il n'existait réellement rien autour d'elle.

 

Où était-elle ? Cet endroit, elle ne le connaissait pas. Elle ne le connaissait absolument pas. Une vaste représentation de l'inconnu le plus parfait. Ce lieu avait-il un nom ? Peut-être que oui, mais dans ce cas, il ne lui était pas connu. Peut-être n'en avait-il pas ? Dans ce cas, elle n'avait même plus besoin de se poser la question, car elle était véritablement au milieu de nul part. Épuisée, comme si cet endroit aspirait également la vitalité de son corps maladif, elle se laissa lentement tomber sur les genoux, son regard affolé parcourant cette noirceur. Un frisson brisa la routine de son corps alors que de multiples pensées s'écoulaient dans son crâne. Mais, d'ailleurs... Qui était-elle ? Son nom ? Qui ? Où ? Comment ? Pourquoi ? Elle ne le savait pas. Elle ne le savait absolument pas. Alors, peut-être qu'elle aussi, en fait, elle ne possédait aucune identité ? Peut-être qu'elle aussi elle n'était qu'une petite tâche blanche inconnue dans cet endroit lui aussi sans nom ?

 

Tremblante, elle se releva avec mal. La main crispée sur son cœur affolé, elle marcha lentement vers l'horizon. Ou ce qui lui semblait être l'horizon. Une ligne noire sur un monochrome noir. Elle s'enfonçait un peu plus dans ce qu'elle ne connaissait pas. Folie ? Peut-être. Avait-elle seulement le choix d'aller plus loin sur ce chemin d'ombres ? Probablement pas. Alors, autant foncer et se jeter directement dans l'impalpable. Quitte à s'y noyer.

 

Sa chaussure immaculée buta sur un obstacle, rampant sur le sol. Un escalier. Un escalier tordu qui, inversé et impropre à la logique, s'enfonçait un peu plus dans les abysses. Un pas, puis deux, sur les marches d'ébène. Le noir restait noir, mais c'était comme si elle s'enfonçait dans d'épais nuages... noirs. Étouffante, l'atmosphère changeait elle, plus rapidement que le paysage qui, lui, restait de marbre.

 

L'escalier à l'envers s'arrêtait ici. Elle ne pouvait pas aller plus loin. Face à elle se trouvait le cadran d'un clocher retourné. En levant les yeux, elle pouvait distinguer la porte qui s'enfonçait verticalement dans ce ciel infini. Progressivement, un son résonnait. Faible. Puis de plus en plus fort. Jusqu'à venir cogner contre les parois de sa tête. Un TAC maladif. Puis un TIC ébréché.




Samedi 3 juillet 2010 à 17:00

Cordiales salutations à ceux qui, comme vous qui êtes en train de lire ces lignes, viennent de se perdre ici. Ici ? Oui, dans cet endroit sans nom, un [Sans Titre] total. L'avertissement était pourtant clair, un /Purple Advisory\ cinglant. Voici, vous êtes désormais dans un Monde né le Vendredi 2 Juillet sous une chaleur éprouvante, de l'idée de deux adolescentes, M.Fate, présentement âgée de 16 ans et des poussières astrales et Natacha, elle, âgée de 15 années.

 

Toutes deux amoureuses des mots et des belles phrases, toutes deux frappées par la difficile désillusion du monde des forums RP que nous avons décidé de créer ce petit univers, ce Blog RP. Notre volonté est ici de parvenir à faire ce que les forums ne nous ont pas permis de faire. Outre le fait d'essayer d'aboutir à un ensemble convenable de textes rédigés par nos soins, nous espérons également pouvoir faire en sorte que ceux-ci vous plaisent également, à vous. Un plaisir réciproque, donc.

 

Parlons jeu. Cette petite histoire que nous vous offrons sera composée de deux personnages:

           

  http://purple-advisory.cowblog.fr/images/Sanstitre.png                http://purple-advisory.cowblog.fr/images/vavatar.png
    incarnée par moi-même, M.Fate                       incarnée par Natacha.           

 

Nous sommes heureuses de pouvoir désormais donner à ce blog ce véritable départ. En espérant donc que vous trouvez ici du bonheur à vous perdre entre nos lignes, et en vous remerciant d'avoir utilisé un peu de votre temps pour lire ces premiers mots.

 

Nous vous laissons désormais en compagnie, là encore, de mots, mais d'un tout autre genre.

 

M.Fate & Riruma

 




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